Les experts de la plateforme OMFIF ont constaté que la part des banques centrales qui ont signalé une diminution de leur intérêt pour l'émission de monnaies numériques nationales ( CBDC ), est passé de zéro en 2022 à 15 %.
L’étude a également noté une diminution du nombre de banques centrales cherchant à émettre CBDC de 38% à 18%.
Selon les résultats de l'enquête, 31 % des représentants des banques centrales interrogés ont reporté l'émission de monnaies numériques, 10 % l'ont accélérée et 59 % s'en tiennent aux calendriers précédents.
La plupart des banques centrales s’attendent à ce que le projet soit mis en œuvre dans les dix prochaines années. Les experts ont cité comme causes de retard des préoccupations concernant le cadre réglementaire et le système de gouvernance, ainsi que des problèmes économiques et techniques.
Dans les enquêtes précédentes, les banquiers centraux ont cité les paiements hors ligne, la confidentialité et la compatibilité avec les systèmes de paiement existants comme des défis.
Dans leur étude, les experts ont également souligné que la confidentialité est une question de plus en plus controversée en raison des énormes volumes de données personnelles collectées, stockées et analysées.
Selon les experts, il est tout à fait possible que le nombre de banques qui refuseront de déployer des monnaies numériques nationales dans un avenir proche augmente fortement.
