• Le Kirghizistan envisage de faire de Bitcoin et de Binance Coin des réserves officielles de cryptomonnaies.
  • L’adoption de la blockchain pourrait améliorer la transparence et lutter contre les problèmes de corruption au Kirghizistan.
  • Les préoccupations énergétiques et le passé controversé de CZ posent des défis à l’intégration des cryptomonnaies.

Le Kirghizistan pourrait bientôt rejoindre un nombre croissant de nations qui explorent les actifs numériques dans le cadre de leurs réserves de cryptomonnaies. CZ recommande au pays d’Asie centrale d’ajouter Bitcoin et Binance Coin à ses réserves nationales de cryptomonnaies. C’était lors d’une visite médiatisée à Bichkek.

Cette démarche du Kirghizistan de changer d’approche sur la finance faciliter l’intégration de la blockchain au niveau de l’État. Bien qu’aucune confirmation officielle n’ait suivi les suggestions de CZ, les implications potentielles sont considérables. Le Kirghizistan ne se contente pas d’envisager des actifs numériques pour son trésor. Il explore également le rôle de la blockchain dans la gouvernance de l’État.

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  • CZ conseille le Kirghizistan sur les réserves de cryptomonnaies et rejoint le Conseil national de la blockchain
  • Potentiel et pièges : Blockchain et contraintes énergétiques

CZ conseille le Kirghizistan sur les réserves de cryptomonnaies et rejoint le Conseil national de la blockchain 

Lors de son récent voyage, CZ a rencontré le président du Kirghizstan, Sadyr Japarov. Il a ensuite assisté à la première réunion  du Conseil national pour le développement des actifs virtuels et des technologies blockchain.

Le conseil vise à façonner la future politique du pays en matière d’actifs numériques et à superviser son intégration dans les institutions gouvernementales. CZ a offert des conseils sur la mise en œuvre d’une version numérique du sommet kirghiz. Il a suggéré des programmes de formation pour développer l’expertise locale dans les technologies blockchain.

De manière significative, le gouvernement Kirghiz a déjà jeté les bases législatives. EN plus, une loi signée en avril donne à la banque centrale le pouvoir de développer un cadre pour une monnaie numérique. Le président Japarov a souligné le potentiel de la blockchain pour accroître la transparence, réduire les inefficacités bureaucratiques et moderniser l’administration publique.

Potentiel et pièges : Blockchain et contraintes énergétiques

Malgré l’enthousiasme, le Kirghizistan est confronté à de sérieux défis. L’infrastructure électrique vieillissante et fragile du pays pourrait avoir du mal à soutenir le déploiement à grande échelle de la blockchain. Le minage de cryptomonnaies, par exemple, consomme de grandes quantités d’énergie.

Selon des données environnementales, une seule transaction de cryptomonnaie consomme plus d’électricité que six foyers américains en une journée. Si elle n’est pas gérée avec soin, l’expansion de la blockchain pourrait aggraver les pénuries d’énergie actuelles du pays.

En outre, le Kirghizistan continue de faire l’objet d’un examen minutieux pour des questions de gouvernance et de corruption. Le pays est mal classé dans les indices internationaux de corruption. Ce qui soulève des inquiétudes quant à l’utilisation efficace de la blockchain ou à son caractère purement symbolique.

Les antécédents judiciaires de CZ ajoutent à la complexité de la situation. En 2024, il a plaidé coupable de ne pas s’être conformé aux lois américaines contre le blanchiment d’argent. Il a ensuite purgé une peine de prison. Son expertise en matière d’actifs numériques n’est plus à démontrer. Toutefois, ses antécédents juridiques peuvent inciter les décideurs politiques et les organismes de surveillance à la prudence.