6 cryptomonnaies propulsées par les baleines : À suivre ou à regretter !

Les grands et petits portefeuilles de cryptos réalisaient un bénéfice massif avec le Bitcoin et au moins cinq altcoins à forte capitalisation mercredi après-midi. C’est ce qu’indiquait une cartographie de Santiment, mettant en lumière le « jeu à somme nulle » des cryptomonnaies dans la possibilité de réaliser un profit pour ces petits investisseurs et baleines rassasiées. Dans une autre publication, la plateforme de suivi on-chain a laissé entendre que les investisseurs crypto doivent rester prudents face aux va-et-vient des récits de Donald Trump. Selon l’analyse de Santiment, ceux qui ont parié contre le président des États-Unis ces derniers mois s’en sont bien sortis.

Cinq altcoins dans le sillage du Bitcoin

Dans une possible réalisation de bénéfice, le Bitcoin (BTC) reculait à 107,3 K$ (-2,7 %) au moment de cette édition, malgré l’optimisme concernant une nouvelle valeur historique (ATH) à court terme .

Les données de Santiment publiées sur X révélaient que 98,4 % des traders étaient en bénéfice avec le Bitcoin, même si ce pourcentage était de +0,00001 %. Dans ce cas, la cartographie soulignait que 98,3 % des petits investisseurs et baleines étaient aussi en bénéfice avec le XRP. Cela coïncidait avec des spéculations autour du lancement de fonds négociés en bourse (ETF) spot du jeton de l’entreprise de transferts blockchain Ripple.

Dans cette catégorie des petits investisseurs et baleines gagnants, Santiment mentionnait également Ethereum (ETH), Dogecoin (DOGE), Cardano (ADA) et Chainlink (LINK). Les pourcentages respectifs de bénéficiaires étaient 71,5 %, 77,9 %, 71,0 % et 80,5 %.

« Un jeu à somme nulle »

Santiment a souligné que l’analyse se concentrait sur les chiffres, ignorant ainsi la nervosité du marché crypto. Dans ce cas, la plateforme rappelait que « les cryptomonnaies sont un jeu à somme nulle ». Ce qui signifie que ces petits investisseurs et baleines grasses peuvent vouloir réaliser leurs profits, poussant les prix à la baisse.

La plateforme a aussi mis en avant l’analyse du « Pourcentage en Bénéfice », argumentant que cette métrique inclut les cryptomonnaies minées. Pour cette raison, cette mesure « évite des conclusions trompeuses et aide les investisseurs à évaluer si une monnaie est relativement surachetée ou survendue ». Dans ce sens, la plateforme a souligné l’augmentation de la précision grâce à la combinaison de cette métrique avec le MVRV (Valeur de Marché sur Valeur Réalisée), le RSI (Indice de Force Relative), le Profit/Perte Réalisé du Réseau, ainsi que d’autres analyses.

Par conséquent, lorsque de grandes portions d’un réseau sont fortement en bénéfice, les chances de réalisation de gains et une correction à court terme augmentent. Mais lorsque la majorité des détenteurs sont en perte, cela indique généralement de la peur, une sous-évaluation et une opportunité potentielle d’entrer ou d’augmenter une position avant une récupération des prix.

Santiment

Parier contre Trump peut être une bonne option

Dans un insight de cette semaine, Santiment a observé que les marchés ont tendance à évoluer en sens inverse des attentes de la foule. Par exemple, l’analyse a cité plusieurs épisodes récents où le prix du Bitcoin a fluctué contrairement au pessimisme ou à l’optimisme des investisseurs, en raison des récits tarifaires du président des États-Unis, Donald Trump.

Dans l’un de ces mouvements contraires, le BTC s’est redressé d’un creux sous les 107 K$ à un sommet de 109 K$ vendredi dernier (23). À cette occasion, Trump menaçait de taxer les produits de l’Union européenne de 50 % et suscitait un scepticisme parmi la foule d’investisseurs.

Cependant, Santiment a recommandé la prudence en soulignant que « bien que les cryptomonnaies puissent bénéficier à long terme de l’instabilité dans les finances traditionnelles, les chocs soudains tendent à pousser les traders vers des positions plus prudentes, au moins immédiatement après les événements« . De plus, la guerre tarifaire initiée par Trump reste une menace pour les marchés.