Le CLARITY Act a été adopté par la Chambre et il fait déjà débat ! En effet, cette régulation ne pourrait profiter qu’à quelques projets comptés sur les doigts d’une main.
Le CLARITY Act sème le doute
Cela a été la grande nouvelle de la nuit : la Chambre des représentants des États-Unis a adopté le CLARITY Act , la loi qui permettra enfin de réguler clairement le secteur crypto local. Plus besoin de sortir la boule de cristal pour savoir si votre token préféré est une marchandise ou un titre financier !
Mais il y a un point qui fait trembler l’industrie : le CLARITY Act ne devrait favoriser que les blockchains dites « matures ». En d’autres termes, les projets qui correspondent à ces critères :
- Réseau suffisamment décentralisé où aucun gourou ne tire les ficelles dans l’ombre ;
- Validateurs nombreux et indépendants ;
- Fonctionnement robuste et transparent ;
- Code source accessible à tous.
Seuls ceux qui montreront suffisamment patte blanche ou se mettront à jour pourront changer de statut réglementaire en cours de route et se placer sous le joug de la CFTC en tant que marchandises. Autant dire que cela va faire un sacré tri !
Quels projets pourraient en profiter ?
Quels sont donc les blockchains qui entrent, ou non, dans ces critères ? Selon Ignas, le trio Bitcoin, Ethereum et Litecoin coche toutes les cases pour obtenir ce précieux sésame. A contrario, Solana, Cardano et BNB Chain qui seraient trop centralisés au niveau de leur plateforme.
La communauté Cardano ne l’entend pas de cette oreille ! Selon elle, leur blockchain répond parfaitement aux normes de décentralisation fixées par la loi. Et ils ont des arguments :
- Proof-of-Stake Ouroboros ;
- Grande diversité de stake pool ;
- Aucune entité ne détient plus de 20% d’ADA ;
- Modèle de gouvernance décentralisé.
Si Cardano obtient finalement son label de maturité, le projet pourrait attirer davantage l’attention des investisseurs particuliers, séduire les institutions et offrir une sécurité juridique bienvenue pour tous les acteurs de son écosystème.
De son côté, XRP reste serein. Stuart Alderoty, le directeur juridique de Ripple, a publiquement soutenu le CLARITY Act, laissant entendre que la blockchain pourrait également être éligible. Mais gardons les pieds sur terre : aucun document juridique officiel n’a encore confirmé quels projets correspondent vraiment. Nous risquons donc d’avoir des surprises !
La morale de l’histoire : quand la loi s’éclaircit, les blockchains naviguent à vue, mais au moins, elles ont une boussole !