Maison à $1 million, luxe et casino : comment un Ponzi crypto s’est écroulé au tribunal

Le monde crypto est peuplé de requins prêts à tout pour s’enrichir. Nathan Fuller en fait partie. Autoproclamé entrepreneur visionnaire, il a bâti un faux empire sur l’argent de ses investisseurs.
Ce dernier a organisé un système de Ponzi savamment maquillé en opportunité financière par le biais de sa société Privvy Investments LLC. Entre les villas de luxe, les voyages au casino et les cadeaux somptueux, la mise en scène avait de quoi séduire. Les choses ont pris une autre tournure en septembre 2025 avec un juge fédéral qui a rejeté sa demande de faillite personnelle. Cela l’a laissé face à plus de 12,5 millions de dettes.
Un train de vie financé par l’argent des autres
L’affaire Fuller illustre la mécanique implacable des schémas Ponzi : promettre des rendements réguliers et utiliser les nouveaux apports pour payer les premiers. Les fonds des investisseurs ne servaient pas à construire un portefeuille durable, mais à alimenter un style de vie flamboyant.
Plus symbolique encore, il a fait l’achat d’une maison à près d’un million de dollars pour son ex-épouse. Des choix qui trahissent l’arrogance des fraudeurs convaincus que le système ne pourra rien contre eux. Sauf qu’en crypto, les traces sont difficiles à effacer. Les régulateurs, armés d’outils de traçage, ont vite relié les flux suspects aux dépenses personnelles de Fuller.
A Texas judge rejected bankruptcy discharge for Nathan Fuller, who confessed to operating a $12.5 million crypto Ponzi scheme via Privvy Investments LLC, misusing investor funds for luxury purchases, gambling, and real estate. #CryptoScam #PonziScheme #Bankruptcy #DOJ #Legal pic.twitter.com/SjygNscn9D
— Mason Pierce (@PierceMason1111) September 11, 2025
Une demande de faillite qui échoue
Confronté à la pression de ses victimes et à une avalanche de poursuites judiciaires, Fuller a tenté de se déclarer en faillite. Aux États-Unis, le code des faillites peut effacer une partie des dettes si le débiteur coopère et fournit des preuves honnêtes de sa situation. Mais ici, c’est précisément le mensonge qui a tout fait basculer.
La cour a constaté que Fuller avait caché des actifs, falsifié des documents et admis avoir géré Privvy comme un Ponzi. Le verdict est tombé : pas de “safe harbor” pour les fraudeurs. Avec cette affaire, le Département de la Justice a voulu envoyer un message clair en verrouillant la porte de sortie.
Fuller reste donc personnellement responsable. Ses créanciers sont libres de poursuivre les saisies quel que soit l’endroit où Fuller décide de se réfugier.
Une victoire symbolique, mais des pertes réelles
Malgré la sévérité du jugement, les experts restent prudents. Comme l’explique l’avocat Alex Chandra :
La traçabilité ne garantit pas la récupérabilité des fonds.
Les fonds détournés ne reviendront probablement jamais en totalité. Il est toujours difficile de les récupérer lorsqu’ils ont été dépensés et transférés à de multiples reprises.
Les investisseurs devront se contenter de récupérations partielles ou d’accords structurés. Ce procès n’efface donc pas la douleur des victimes, mais il fixe une limite claire : la faillite ne pourra plus servir de refuge pour les fraudeurs crypto.
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