Explosion imminente ? L’Ether face à une raréfaction historique
On les entend dans toutes les bouches, ces prédictions enflammées sur Ethereum. Selon plusieurs analystes, la crypto pourrait bientôt exploser. Une flambée qui ne tient pas du hasard, mais d’une mécanique de rareté bien huilée. Trois dynamiques se croisent en ce moment pour faire d’Ethereum une bombe à retardement du marché crypto. Et si le prix ne s’envole pas maintenant, ce serait presque une anomalie historique.
En bref
- 40 % des ETH sont bloqués entre staking, DATs et ETF, raréfiant l’offre disponible.
- Le staking verrouille 35,7 millions d’ETH avec un délai de sortie de 40 jours.
- Les ETF américains détiennent déjà 6,84 millions d’ETH malgré l’absence de staking autorisé.
- Les DATs détiennent 5,9 millions d’ETH, stockés pour des rendements à long terme.
Ethereum et la loi du vide : les 3 freins à l’offre
Déjà en juillet, SharpLink avait misé 6 milliards de dollars pour acquérir 1 % de l’offre totale d’Ethereum . Depuis, les signaux s’accumulent. L’analyste Crypto Gucci ne mâche pas ses mots : « L’offre d’ETH disparaît plus vite que jamais ».
Et pour cause : l’offre d’Ethereum fond à vue d’œil. Trois mécanismes de « vide d’offre » s’activent simultanément pour la première fois dans un cycle haussier.
Premièrement, les DATs (Digital Asset Treasuries), ces trésoreries crypto à visée long terme, ont amassé 5,9 millions d’ETH. Un pactole de 24 milliards de dollars, qui représente 4,9 % de l’offre totale. Ces acteurs n’existaient même pas dans le cycle précédent.
Deuxièmement, les ETF spot. Depuis leur lancement, ils ont absorbé 6,84 millions d’ether, soit 5,6 % de l’offre. Ce chiffre est d’autant plus marquant que le staking via ETF n’est pas encore autorisé aux États-Unis.
Troisièmement, le staking natif. Avec 35,7 millions d’ETH verrouillés, dont la majorité est illiquide pour au moins 40 jours, c’est près de 30 % de l’offre qui échappe au marché. En somme, 40 % de tous les ethers ne sont plus échangeables.
Dans ce contexte, la montée du prix semble presque mathématique. « Cette fois, l’ETH entre dans le cycle avec une demande institutionnelle record et la plus faible quantité liquide de son histoire », affirme Crypto Gucci.
Le facteur FOMO : quand les États s’y mettent aussi
Et ce n’est pas tout. Un quatrième facteur pourrait bientôt s’ajouter : l’entrée des États-nations dans la danse. Le Royaume du Bhoutan, par exemple, vient d’annoncer l’intégration de son système d’identité nationale sur Ethereum. Pour l’instant, il ne détient aucun ETH. Mais l’idée fait son chemin : utiliser Ethereum comme infrastructure, puis comme réserve de valeur.
Ryan Sean Adams, cofondateur de Bankless, le résume ainsi :
Si Ethereum ne parvient pas à transformer la construction sur Ethereum en détention d’ETH comme réserve de valeur, il ne réalisera jamais ses rêves cypherpunk.
Mais tout le monde n’est pas aussi enthousiaste. Patrick Cashmore s’interroge : et si Ethereum prospérait… mais sans ETH ? Un scénario où le réseau devient essentiel, mais où seule une autre crypto — le bitcoin — est perçue comme une vraie monnaie.
Pour d’autres, comme Devansh Mehta, la clé est ailleurs : il faudrait que les pays deviennent validateurs du réseau. Car posséder quelques ethers pour les frais ne suffit pas à garantir une vraie implication.
Ce qu’il faut retenir :
- 40 % de l’offre totale d’ETH est aujourd’hui verrouillée ;
- Les ETF américains détiennent 6,84 millions d’Ethereum ;
- Le staking représente à lui seul 146 milliards de dollars ;
- L’ETH affiche un prix de 4 003 $ au moment de rédiger ces lignes ;
- Le Bhoutan construit sur Ethereum, mais ne détient pas encore d’ETH.
Le marché crypto semble prêt pour un nouveau chapitre. Encore faut-il que le récit tourne en faveur d’ether.
Ce tableau serait incomplet sans rappeler les récentes prédictions d’Arthur Hayes et Tom Lee. Tous deux entrevoient un Ethereum à 10 000 dollars d’ici peu. Une prophétie en résonance directe avec les signaux actuels du marché.
Avertissement : le contenu de cet article reflète uniquement le point de vue de l'auteur et ne représente en aucun cas la plateforme. Cet article n'est pas destiné à servir de référence pour prendre des décisions d'investissement.
Vous pourriez également aimer
Les investisseurs institutionnels parient sur un cours de l'or atteignant 5 000 $ l'année prochaine grâce aux tensions budgétaires et à la création m
Partager le lien:Dans cet article : Les investisseurs institutionnels interrogés par Goldman Sachs s'attendent à ce que le prix de l'or dépasse les 5 000 dollars l'once d'ici la fin de 2025. L'or a déjà progressé de 58,6 % cette année et a franchi la barre des 4 000 $ pour la première fois le 8 octobre. Les achats des banques centrales et les tensions budgétaires sont les principales raisons invoquées par les investisseurs pour expliquer la hausse des marchés.
L'Ouzbékistan légalisera les paiements en stablecoins en janvier.
Partager le lien:Dans cet article : Les stablecoins deviendront un moyen de paiement légal en Ouzbékistan l'année prochaine. Ce pays d'Asie centrale autorisera également les entreprises à émettre des actions et des obligations tokenisées. Les autorités de Tachkent créent un fonds de capital-risque de 50 millions de dollars pour financer les entreprises de la fintech.
CoinShares demande le retrait de sa demande d'autorisation pour son ETF de staking Solana
Partager le lien:Dans cet article : CoinShares a déposé une demande de retrait de son formulaire S-1 pour un ETF de staking basé sur Solanadestiné au marché américain. La société a également retiré ses demandes d'introduction en bourse pour XRP et LTC, avant leur cotation sur le marché américain. CoinShares reste un leader sur le marché européen, avec un ETP de staking Solana actif.


